Les blessures de la vie se guérissent avec de l’amour, de l’amitié, et beaucoup d’humour. Quand son mari la quitte à la veille de ses 45 ans, Cecilia, avocate, se noie dans une vallée de larmes. Pour tourner la page, elle décide de changer de décor et de s’installer dans le pavillon qu’elle a hérité de ses grands-parents, une jolie maison au bord du Manzanares, remplie de souvenirs... mais un brin délabrée. Afin de se sentir moins seule, elle décide de faire de l’endroit une pension pour (respectables) étudiantes. En femme sensée, elle établit un règlement intérieur – interdiction de fouiller dans les affaires d’autrui, d’écouter aux portes, d’insulter les autres ou de s’adonner à toute activité illicite… Évidemment, rien ne va se passer comme prévu, et le destin (ou peut-être les fantômes de ses grands-parents, qui déambulent dans la maison en tablier à fleurs et gants de jardinage) s’acharnera – avec tendresse et facétie – à contrarier ses bonnes intentions.
Un roman qui se lit avec facilité .